Le pourcentage de réussite dans les paris sportifs
Dans cet article, je vais aborder un indicateur qui revient très souvent pour savoir si un parieur ou un pronostiqueur est fiable alors que son intérêt est grandement à nuancer : le pourcentage de réussite.
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Tous les jours sur Telegram, je reçois des questions comme « quel est ton pourcentage de réussite ? ». Avec comme apriori qu’en dessous d’un certain seuil, un parieur n’est pas rentable voir même qu’il est mauvais. C’est une énorme erreur de penser comme ça !
Le taux de réussite seul ne veut strictement rien dire. Bien sûr, plus il est élevé, plus vous aurez de chances d’être en gains. Mais il faut le mettre en parallèle avec d’autres critères pour qu’il soit vraiment instructif : comme la cote moyenne, le nombre de pronostiques ou la stratégie !
Sur quels critères juger un pronostiqeur sur son pourcentage de réussite ?
En effet, un parieur qui a 25% de réussite, c’est-à-dire, un parieur qui valide en moyenne un prono sur quatre, mais avec une cote moyenne @ 6 sera potentiellement (je dis potentiellement car la gestion de bankroll rentre aussi en considération pour savoir si un parieur est vraiment en gains) plus rentable qu’un parieur qui annonce 80% de réussite avec une cote moyenne @ 1.3 ! Tout dépend de votre stratégie. Et je le répète : le « safe » n’est pas une stratégie, c’est juste le meilleur moyen de tuer sa bankroll.
Certains vont préférer les grosses cotes ou le taux de réussite n’est pas énorme mais chaque pronostic validé rattrape plusieurs pertes. D’autres vont être plus à l’aise dans les pronostics avec des cotes aux alentours de @ 1.5 mais sécurisé comme avec un « favori remboursé si match nul ». Forcément ce taux de réussite sera plus élevé que celui qui tente des matchs à l’issue très incertaine. Mais il faut bien comprendre qu’un parieur avec 80% de réussite peut être en négatif alors que celui avec 25% peut être très rentable.
De plus, le taux de réussite ne prend pas en considération les pronostics remboursés. En effet, dans l’imaginaire de très nombreux parieurs « 75% de réussite » sous-entend « 25% de perte ». Alors que non. Un prono qui n’est pas validé peut très bien être remboursé. C’est particulièrement vrai dans ma stratégie de paris sportifs en foot qui consiste à couvrir au maximum les matchs nuls. J’utilise beaucoup les « remboursé si match nul » et les « victoires ou match nul”.
Mais si pour la plupart des parieurs, un prono est soit gagnant soit perdant, un pronostic remboursé sur un match qui finit en match nul, comment doit-on le compter ?
Les facteurs essentiels pour être en positif
Enfin, la gestion de bankroll. On en revient toujours au même. Dans les paris sportifs, il y a 2 facteurs essentiels pour être en gains : parier des values et la gestion de bankroll, comme vous l’avez dans notre formation paris sportifs. Un parieur peut être excellent mais s’il ne sait pas gérer ses mises et son capital, sur le moyen terme, il fera banqueroute.
Une phrase qui revient souvent pour qualifier le tour de France cycliste est « on ne peut pas gagner le tour de France en une journée mais on peut le perdre ». C’est pareil dans les paris sportifs ! Vous pouvez être sur une série magnifique pendant 2 ou 3 semaines en ayant fait progresser votre capital de 200%, si vous décidez de faire un all in pour rattraper les 3 défaites d’affilé de la journée, vous pouvez tout perdre. Et là, peu importe votre taux de réussite ou votre stratégie. Conclusion : même si votre taux de réussite et votre cote moyenne sont élevés, vous pouvez quand même être en perte si vous n’avez pas de gestion de bankroll !
Et cela me permet de répondre à la question du début qu’on me pose souvent sur Telegram : « quel est ton taux de réussite ? » Je ne sais pas car je ne le regarde pas. La statistique est facilement trouvable dans mes bilans mais c’est une donnée qui m’indiffère au plus haut point car, comme expliqué au-dessus, il n’est aucunement signe de rentabilité. Je sais juste que j’ai plus de réussite sur mes pronos du jour que sur mes pronos foot ou prono tennis car mes critères de sélection sont plus élevés comme ma mise est plus grosse. Mais comme ces derniers sont rentable, sous quel motif m’en priverai je ? Car le pourcentage de réussite est moins élevé que mes pronos du jour ? C’est une aberration. Le but ultime est d’être rentable.
Alors une question doit vous tarauder : si le pourcentage de réussite n’est pas un critère important dans les paris sportifs, alors comment se fait-il que beaucoup de pronostiqueurs le mettent en avant ? C’est simple : cela prouve qu’ils n’y connaissent rien. Derrière l’écran se trouve juste une per
sonne qui s’imagine bon parieur mais qui vend plus du rêve qu’autre chose. Si un pronostiqueur met en avant son pourcentage de réussite pour vanter ses résultats, la solution est simple : FUYEZ ! C’est probablement encore un amateur qui s’invente une vie.
Au final, le pourcentage de réussite est à mettre dans la même case que le « safe » : sur le papier, quand on ne connait pas grand-chose en paris sportifs, ça semble important. Mais avec un peu d’expérience et en se formant un minimum, on comprend que c’est du vent ! Arrêtez de penser que les parieurs les plus rentables sont ceux qui perdent le moins : c’est faux.
Quels sont alors les critères pour savoir si un parieur est rentable ?
C’est une question pour moi essentielle : je viens de vous montrer que le pourcentage de réussite ne sert pas à grand-chose si il n’est pas mise en parallèle avec d’autres statistiques. Mais du coup, quels sont les critères à prendre en considération pour savoir si un parieur est vraiment rentable ? C’est important car avec ce genre de données, vous pouvez vous améliorez en peaufinant votre stratégie. Pour en savoir plus, direction la formation ou j’ai écrit un article complet sur devenir un meilleur parieur à ce sujet.